Quelle place pour l’humanisme aujourd’hui ?

À l’origine mouvement littéraire et artistique né à la Renaissance, on parle aujourd’hui d’ « humanisme » dans notre langage courant pour désigner un ensemble de valeurs et de comportements altruistes et bienveillants.

Peut-être avez-vous vous même des valeurs qui peuvent être qualifiées d’humanistes ?

Dans ce cas, vous et moi devrions sans doute bien nous entendre !

L’empathie, la tolérance, la liberté, l’ouverture, la justice, le respect des autres, le respect du vivant et de la planète… sont quelques exemples de ces valeurs que j’ai chevillées au corps.
Dès toute petite, j’ai été très sensible aux injustices, à la souffrance des autres et à toutes les formes d’intolérances.
Le premier livre qui m’a profondément marquée a d’ailleurs été Le Petit Prince, à l’âge de huit ans.
Peut-on trouver livre plus porteur de messages d’amour, de respect et de tolérance ?

Comme moi, rêvez vous peut-être d’un monde où chacun se soucierait un peu plus des autres, où la sensibilité ne serait plus vue comme une faiblesse ? De plus de gentillesse, de compassion et de douceur à grande échelle…
« Tu vis dans le monde des bisounours ! » ai-je pu m’entendre dire à de nombreuses reprises !
Pas facile en effet, d’affirmer haut et fort ce genre d’idéaux et de se sentir à sa place dans nos sociétés contemporaines qui tendent à régresser de plus en plus du côté anti-humaniste de la balance.

Comme moi, êtes-vous peut-être horrifié de voir les espèces animales s’éteindre à l’échelle de la planète plus vite que jamais auparavant, le mot « guerre » refaire partie de notre vocabulaire quotidien, l’homosexualité encore punie de peine de prison dans plus de 60 pays du monde et passible de la peine de mort dans 12 d’entre eux...
Quand dans notre propre pays nous assistons à des pourcentages inédits de votes pour des partis prônant le rejet de l’autre, l’égoïsme et le repli sur soi, où de plus en plus de personnes réclament le retour de la peine de mort, où la torture d’animaux sert de divertissement dans des arènes…
Les occasions de constats amers ne manquent pas pour qui rêve profondément de Droits de l’Homme universels et de bienveillance et il serait facile de s’abandonner à un certain pessimisme.

Quand à la Renaissance, le mouvement humaniste était principalement incarné par de grands auteurs, penseurs et artistes, nous avons tous aujourd’hui la possibilité de défendre nos convictions humanistes par nos mots, nos actes, nos engagements, nos créations pour contribuer à un monde meilleur.

Sans ici parler de grandes démonstrations ou d’actes militants, est-ce que finalement le simple fait de refuser de se conformer à l’anti-humanisme ambiant ne suffirait pas aujourd’hui à être qualifié d’humaniste ?

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